Site officiel de l’Abbaye Royale Saint-Michel de Bois-Aubry

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A. HISTOIRE
 

A1. FONDATION DE L’ABBAYE

 

Si les environs directs de l’Abbaye de Bois-Aubry ont fait l’objet de nombreuses découvertes datant de la préhistoire (dolmens) et de la période gallo-romaine (villas et voie romaines), nous pensons, comme Christian GILBERT, pouvoir faire remonter l’origine de l’histoire de l’Abbaye Saint-Michel de Bois-Aubry aux années 1110-1120 lorsqu’un ermite, du nom de Robert l’Ermite, accompagné de ses disciples Alverède et Guillaume, vint s’installer au lieu-dit « Sancti Michaelis lucizencis », ou « Bosco Alberici » (« Bois d’Alberic », d’où le dérivé phonétique : « Bois-Aubry »).

 
1. A.B.A., Modillon corniche bras sud du transept côté ouest (Cliché MOG,mars 2009)
 
Robert l’Ermite avait acquis ces terres du seigneur Brice du Chillou. La date de 1131 apparaît cependant comme étant la première date certaine relative à l’existence de cet ermitage. En effet, Robert reçut alors un moulin du seigneur Gilbert de Chougnes, donation qui atteste formellement de l’existence, à cette époque, d’un ermitage comprenant de « beaux bâtiments »…
2. A.B.A., Colonne romaine IIIe siècle, salle capitulaire (Cliché A.S., coll.privée)
 
Par la suite, la communauté grandissante, Robert l’Ermite céda ses terres à l’Abbaye de la Sainte Trinité de Tiron (Abbaye fondée en 1114 par St Bernard d’Abbeville sur les bords de la Thironne, à Thiron-Gardais en Eure-et-Loir). Cette cession, opérée avant 1135, fut ratifiée en l’an 1135 par le seigneur Brice du Chillou dans un document dit « Charte de fondation du Prieuré de Bois-Aubry » (Charte CCXIII) contenu dans le Cartulaire de l’Abbaye de Tiron. Cet acte, qui établit l’oratoire Saint-Michel de Luzé en Prieuré de Tiron, confirme en effet les dons antérieurs fait par Brice du Chillou à Robert l’Ermite. En 1138, Guillaume, abbé de l’Abbaye de Tiron, élève le Prieuré Saint-Michel de Luzé au rang d’Abbaye (Charte CCXXI, Cartulaire de l’Abbaye de Tiron).
3. & 4. La couverture de l’ouvrage régional de référence en matière historique, culturelle et artistique, « La Touraine archéologique » (R.Ranjard), présente le chevet XIIe, revisité fin XIIIe, et le clocher XVe de l’Abbaye de Bois-Aubry. (Version 1930 et Version 1968) | 5.Cartulaire de l'Abbaye de la Sainte Trinité de Tiron | 6. A.B.A., carte postale représentant l'Abbaye de Bois-Aubry (Coll.Privée) (Cliché A.S., coll.privée)
A2. DE L’ESPRIT EREMITIQUE A L’ESPRIT CENOBITIQUE
 

Si une grande partie des documents relatifs à l’Abbaye de Bois-Aubry a disparu (un acte de 1606 rapporte que « l’abbaye et ses titres ont estés plusieurs fois ravagez, pillez et brûlez par les Huguenots »), l’Abbatiale de Saint-Michel est citée une première fois dans une charte du pape Eugène III en 1147 (Charte CCXCI) et est rappelée en tant que possession de Tiron par le pape Alexandre III en 1177 (Charte CCCXXVI). Enfin, quelques titres subsistent concernant les donations faites à l’Abbaye ou les acquisitions faites par celle-ci au cours des siècles et qui concernent des terres, prés, bois, moulins, bâtiments, cens, dîmes et rentes. L’ensemble de ces documents permet de considérer que l’Abbaye de Bois-Aubry, quoiqu’ayant acquis de nombreuses dépendances au fur et à mesure des siècles, connut essentiellement un rayonnement local.
7. A.B.A., modillon, première travée de la nef côté nord(Cliché MOG, mars 2009)
 
Ainsi passée de l’esprit érémitique à l’esprit cénobitique, la petite communauté de l’Abbaye de Luzé, qui dépend désormais plus de l’Abbaye de Tiron que du diocèse de Tours, applique strictement la règle de St Benoît. Cette dépendance extérieure ne l’empêche cependant pas de tisser des liens spirituels avec d’autres abbayes voisines comme ceux établis dans le cadre d’une convention de prières et d’exercices funèbres avec l’Abbaye Notre-Dame de Noyers (Nouâtres).
8. Cartulaire de l'Abbaye de Noyers, S.A.T. (Cliché MOG)
 

Tandis qu’au XIVe siècle certaines filiales de l’Abbaye de Tiron cherchèrent à échapper à son autorité, l’Abbaye de Bois-Aubry continua de vivre en harmonie avec celle-ci. Sa première contestation par rapport à Tiron n’apparut qu’en 1484, lorsque Louis de la Pause, remplaçant Annet de Lestrac à la tête de l’Abbaye, se querella avec l’abbé de Tiron Léonet Grimault, pour cause de vouloir cumuler sa charge d’abbé de Bois-Aubry avec le titre de prieur de Notre Dame de Bacqueville en Caux…

9. A.B.A., salle capitulaire (Cliché MOG, mars 2009)
 
Si l’Histoire ne nous a transmis qu’une trentaine de noms d’Abbés à Bois-Aubry, il est à noter qu’à partir de la moitié du XVIe siècle, on ne voit plus se succéder à l’Abbaye que des abbés accumulateurs de bénéfices qui n’appartiennent plus à la congrégation et cherchent à cumuler ces fonctions avec d’autres encore plus rémunératrices… Parmi ceux-ci, citons Antoine II de Crevant (1514-1531), Renaud de Saint Julien (1531-1544), ou encore Pierre de la Baume le Blanc (1576-1592), ce dernier étant à la fois aumônier de la Reine, abbé de Béhuart en Bretagne, évêque de Saint-Flour et… abbé de Bois-Aubry. Les abbés réguliers devinrent des abbés commendataires, et au XVIIe, alors que la plupart des abbayes bénédictines tourangelles suivirent l’observance nouvelle, l’abbaye de Bois-Aubry n’adhéra pas à la réforme de Saint-Maur qui s’appliquait à cette époque à Tiron (1629)… La vie contemplative disparut alors progressivement pour laisser place à des fonctions curiales dans les paroisses voisines.
10. A.B.A., épitaphe de 1544 sur les parements de la croisée du transept de l'Abbatiale (Cliché MOG avril 2008)
 
Si notre objectif n’est pas ici d’énumérer la liste complète des abbés de Bois-Aubry, nous mentionnerons cependant ici l’abbé Charles de Ronsard, frère du poète Pierre de Ronsard, qui, déjà prieur de St Côme (Tours), fut l’un des derniers abbés réguliers de Bois-Aubry (1544). Enfin, nous soulignerons également ici que plusieurs moines de l’Abbaye participèrent, sous le règne d’Henry VIII, à l’élaboration de la Coutume de Touraine.
11. A.B.A., vue à la Ronsard de l'entrée du cloître par les travées manquantes de l'Abbatiale (Cliché MOG nov 2008)
A3. DES GUERRES ET DESTRUCTIONS
 

L’Abbaye de Bois-Aubry elle-même connaîtra, au fil des siècles, des destructions (incendies, pillages, etc.) et reconstructions partielles (citons, par exemple, l’intervention royale de Louis XI au XVe siècle, dont l'écu aux fleurs de lys couvre une clef de voûte du jubé) qui sont dues essentiellement à sa proximité géographique lors des évènements ayant secoué le voisinage, notamment au cours de la Guerre de cent ans (1337-1453) - prise de l'Ile Bouchard par les Anglais en 1359 ; prise de Faye la Vineuse en 1369 par les compagnons gascons ; événements de Chinon en 1375 ; événements de Loudun en 1380 - et des Guerres de religion ( XVIe) - combats au Bec des Deux Eaux de 1585 à 1595 ; pillage de l'Abbaye de Noyers en 1589 ; invasion de Faye la Vineuse en 1593-.

12. A.B.A., partie fortifiée XVe (Cliché MOG, juin 2007) | 13. A.B.A., partie fortifiée XVe (Cliché MOG, juin 2007)
 

Après une décadence progressive en termes de spiritualité, d’effectifs et de revenus, et suite à la Révolution de 1789, la congrégation de Bois-Aubry fut supprimée et les biens de l’Abbaye furent mis à disposition de la Nation. Elle fut alors acquise en 1792 par Philippe Bernier, marchand orfèvre à Richelieu. L’abbaye devint alors une ferme… La transformation progressive des bâtiments, désormais consacrés non plus à Dieu mais à l’usage agricole, laissa l’Abbaye dans un état déplorable…

 

Si en 1944, l’Abbaye de Bois-Aubry fut classée Monument Historique, il semble cependant que ce classement, intervenu bien trop tardivement, n’ait pas suffi à éviter les pillages, destructions et négligences qui ont encore perduré et sévi par la suite.

 

L’acquisition de l’Abbaye par la « SCI de l’Eglise Orthodoxe de France » et « l’Association Cultuelle Catholique et Orthodoxe de l’Abbaye Saint-Michel et St Martin » en 1978, mit un terme à la trop longue vocation agricole de celle-ci.

 

Enfin, nous avons acquis l’Abbaye en septembre 2006.
14. A.B.A., le clocher et la Porterie (Cliché MOG, mars 2009) | 15. A.B.A., gravure (Coll.privée) | 16. A.B.A., carte postale (Coll.Privée) | 17. A.B.A., modillon,(Cliché MOG, mars 2009)
 
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*Voir : GILBERT, Ch., « L’Abbaye Saint-Michel de Bois-Aubry », in Bulletin Archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, nouvelle série 19, 1983, Fascicule A Antiquités nationales, Paris 1987, p 7 à 68 ; GILBERT, Ch., « Une abbaye tironienne en Touraine : Saint-Michel de Bois-Aubry au XIIe siècle », in Bulletin Monumental, Société française d’archéologie, T.151-I, 1993, Paris, p139 à 167 ; RANJARD, R., La Touraine Archéologique, Maillocheau, Tours, 1930, p.414 à 419. BOSSEBOEUF, L.-A., Richelieu et ses environs, 1890, rééd. Res Universis, Paris, 1990.

B. ART
 
B1. ARCHITECTURE : ETAPES HISTORIQUES DE CONSTRUCTIONS/DESTRUCTIONS/RECONSTRUCTIONS
 

Sur le plan architectural et artistique, l’Abbaye royale de Bois-Aubry est un véritable chef d’œuvre.

 

Comme mentionné ci-dessus, la première pierre remonte sans doute à l’assise de la chapelle établie dans les années 1110-1120 par Robert l’Ermite. Par la suite, l’Oratoire deviendra Prieuré, et le Prieuré lui-même, l’Abbaye. Celle-ci connaîtra, au fil des siècles, des constructions, destructions (incendies, pillages, etc.) et reconstructions partielles successives.

 

Comme le rapporte Christian GILBERT*, le matériau utilisé est essentiellement un tuffeau de grande qualité, «riche en éléments organiques et minéraux qui se situe stratigraphiquement dans l’ère secondaire, au crétacé supérieur, étage turonien ». Les modules de parement sont de dimensions variables, oscillant généralement entre 20, 25 et 28 cm de haut sur 33 à 55cm de long.
 
18. A.B.A., coucher de soleil sur l'Abbaye (cliché C. VDH., oct. 2008) | 19. A.B.A., oculus de la voûte du clocher XVe (Cliché MOG, Avril 2008)
 
Les diverses phases de constructions/destructions peuvent se résumer comme suit :
 
1. fin du XIIe siècle: l’Abbaye comprend l’abbatiale (avec la nef romane, le chœur, l’abside semi-circulaire et les absidioles semi-circulaires surmontées d’une voûte en cul de four, l’escalier en colimaçon et le clocher à la croisée du transept- actuellement disparu-), la sacristie, la salle capitulaire, le dortoir des moines, les cuisines et le réfectoire ; la façade de l’Abbatiale remonte elle-même à la fin du XIIe siècle ;
20. A.B.A., cloître, vue de la salle capitulaire sous la neige (Cliché MOG, janv 2009)
2. XIIIe et XIVe siècles : les moines revisitent le chevet (qui devient un chevet plat à la fin du XIIIe siècle), les absidioles (fond plat au XIVe) et la nef (rehaussée); le mur nord de l’Hôtellerie remonte au XIVe siècle…
 
3. XVe siècle : fortification de l’ensemble de l’Abbaye, y-compris la porterie et la chambre du Prieur (salle voûtée) ; construction du jubé au cours de la seconde moitié du XVe siècle; fin du XVe siècle, construction du clocher hors-œuvre et d’une partie de la façade ruinée de l’Abbatiale; le mur sud des cuisines remonte lui-aussi au XVe siècle.
21. A.B.A., facade ruinée (Cliché MOG, avril 2008)
4. XVIe siècle : aucune construction nouvelle ne semble toucher l’Abbaye. Les bâtiments existants sont entretenus, même s’il est vraisemblable qu’au cours de la fin du XVIe siècle certains faits d’armes (Guerres de religion) aient détérioré certains bâtiments. Dans les décennies qui suivirent, les cuisines et le réfectoire furent détruits…
 
5. XVIIe-XVIIIe siècle : une porte cochère est percée dans le mur nord subsistant du réfectoire, permettant l’accès aux voitures dans le cloître ; les contreforts de la nef sont doublés, et un mur de refend ferme la nef au niveau de la seconde travée ; la Chambre du Prieur est en partie comblée.
22. A.B.A., Portail du cloître (Cliché MOG, avril 2008)
6. Fin XXe siècle: volonté de remise de l’Abbaye dans son état d’origine ; restauration du clocher ; restauration partielle de l’absidiole nord (baie à remplage) et de la salle capitulaire. Partie de nef, bras sud du transept, salle capitulaire et couloir des moines mis sous étais (stabilisation/sécurité).
 

*GILBERT, Ch., « Une abbaye tironienne en Touraine : Saint-Michel de Bois-Aubry au XIIe siècle », op.cit., p.165.

B2. L’ABBAYE ET L’ART
 

L’Abbatiale, dont les premières assises datent du XIIe siècle, connaît les caractéristiques architecturales et artistiques suivantes :
- un plan traditionnel en croix latine;
25. Abbaye de Bois-Aubry, Plan en croix du XIIe avec choeur et absidioles semi-circulaires
 

- une nef unique à quatre travées (initialement de 24,5m x 7,1m dans l’œuvre ; actuellement réduite à 12,5m x 7,1m dans l’œuvre) dont deux sont amputées; un mur de refend au niveau de la seconde travée; une façade ruinée au niveau de la quatrième travée. Au sein des deux premières travées, des baies en plein cintre ébrasées (comblées), dépourvues de ressauts et surmontées d’un cordon saillant profilé d’un anglet compris entre un bandeau plat et un cavet; des supports intérieurs (pilastres terminés en culs de lampe, colonnes avec chapiteaux figuratifs ou non engagées sur dosseret et s’appuyant sur un socle) et extérieurs (contreforts) soutenaient jadis une voûte en berceau brisé, devenue ultérieurement une voûte en croisée d’ogives; une belle porte donnant sur le cloître; une maçonnerie épaisse (de 1,3 à 1,5 m); une corniche à modillons; un caveau;
26. Chapiteau de la nef apparaissant au travers du mur de refend, seconde travée côté | 27. A.B.A., baie de la nef côté nord (Cliché MOG, avril 2008) | 28. A.B.A., contreforts de travées côté sud et du mur de refend (Cliché MOG, janv.2009)
 
- un transept (21,3 m x 6,1m dans l’œuvre) avec voûte en berceau brisé (11,5m) surmontant un cordon mouluré; une croisée du transept surmontée d’une croisée d'ogives avec clef de voûte (crosse d'abbé). Dans la partie ouest du bras sud du transept, une porte en arc brisé extradossée d’un rouleau d’archivolte donnant sur le cloître, elle-même surmontée d’une baie en plein cintre circonscrite par un tore; une corniche extérieure à modillons. Dans le fond du bras sud du transept, une porte conduisant à la sacristie, surmontée d’une baie haute et ébrasée au talus aménagé de gradins en pierres, ainsi qu’une seconde porte menant à l’escalier du dortoir des moines. Dans le bras nord du transept, deux portes dont l’une menant au clocher hors-œuvre, et l’autre (porte charretière) menant à l’extérieur. Des niches à dais, malheureusement bûchées, sont également visibles ;
29. A.B.A., niche à dais, bras sud du tansept, détail (Cliché MOG, avril 2008) | 30. A.B.A., épitaphe de 1596 dans la croisée du transept de l'abbatiale, détail (Cliché MOG, avril 2008)
 
- une absidiole gothique se greffe sur chacun des bras du transept. On y accède par un arc brisé de facture romane reçu sur des pieddroits à imposte. Initialement établies en hémicycles et voûtées en cul de four, elles furent retravaillées sur plans rectangulaires et surmontées d’une croisée d’ogives avec clef de voûte (représentant «l’agneau mystique » dans l’absidiole nord); elles sont, en outre, assorties de colonnes engagées aux chapiteaux à feuillages, de fenêtres à remplage décorées de quadrilobes, de corniches extérieures à modillons, et pour l’absidiole sud, d’un lavabo. Certains chromes sont encore visibles ;
31. A.B.A., chapiteau avec chromes, abisiole sud, détail (Cliché MOG, avril 2008) | 32. A.B.A., lavabo absidiole sud (Cliché MOG, avril 2008)
 
- un escalier en vis du XIIe jouxte le chœur et l’absidiole nord;
33. A.B.A., escalier à vis du XIIe et fenêtre à remplage de l'absidiole nord (Cliché MOG, déc. 2008)
 
- un chœur (abside), initialement en hémicycle et surmonté d’une voûte en cul de four, modifié ultérieurement en travée et chevet plat ; des colonnettes engagées et des chapiteaux à feuillages ; une croisée d'ogives et une clef de voûte ("Tête de feuille gothique") ; un lavabo ;
34. A.B.A., clef de voûte du choeur, tête de feuille gothique, détail (Cliché MOG, avril 2008)
 
- un jubé à trois travées, comprenant un lavabo gothique (XVe) (cuvette, niche, pinacles, corniche), et surmonté de croisées d’ogives avec clefs de voûtes représentant des écus royaux ;
35. A.B.A., Jubé, clef de voûte, Dauphin, futur Charles VIII, détail (Cliché MOG, avril 2008)
 

- Clocher du XVe siècle, hors-œuvre et en plan carré ; contreforts angulaires ; tourelle d'escalier hexagonale ; étages séparés par des larmiers; voûtes intérieures avec oculus et ogives retombant sur quatre culots figuratifs; terrasse avec parapet et clochetons d'angles; flèche hexagonale en pierre en retrait (13 mètres); grandes baies ;
36. A.B.A., clocher hors-oeuvre XVe de l'Abbaye (Cliché MOG, avril 08) | 37. A.B.A., clocher XVe, clocheton d'angle côté sud-est et escalier octogonal du clocher, détail
 

- Salle capitulaire comprenant une porte en arc brisé, des baies en plein cintre géminées avec enfilade de colonnettes ; deux nefs de trois travées ; des colonnes engagées, des voûtes d'ogives, un couple de colonnes centrales dont une colonne monolithe galbée de l’époque romaine (IIIe siècle), 30 chapiteaux aux motifs variés dont 1 chapiteau historié (« arbre de la connaissance » ou de la « tentation ») ; un banc presbytéral ; une dalle funéraire (épitaphe de Guillaume, 1326) ;
38. A.B.A., salle capitulaire, chapiteaux, détail (Cliché MOG, avril 2008) | 39. A.B.A., salle capitulaire, enfilade de colonnettes, détail (Cliché MOG, avril 2008) | 40. A.B.A., salle capitulaire, chapiteau historié, arbre de la connaissance, détail (Cliché MOG) | 41. A.B.A., salle capitulaire sous la neige (cliché MOG, janv 2009) | 42. A.B.A., salle capitulaire, détail(Cliché MOG, juin 2008)
 
- Dortoir des moines ; chambre dite « Chambre de Jeanne » avec ogives retombant sur quatre culots dont deux figuratifs;
43. A.B.A., chambre dite Chambre de Jeanne, culot figuratif (Cliché MOG, mai 2008)
 
- Cloître avec arcade et puits ;
44. A.B.A., Portail du cloître (Cliché MOG, avril 2008)
 
- Hôtellerie des convers avec cheminée monumentale ;
45. A.B.A., Hôtel des Convers, vue à partir du cloîte, côté sud-est (Cliché MOG, janv2007) | 46. A.B.A., Hôtel des Convers, vue à partir du côté nord (Cliché MOG, mai 2008)
 

- Divers : sacristie, couloir des moines, cuisines (ruinées et non accessibles pour des questions de sécurité), pièce fortifiée et voûtée à usage non connu (dite « Chambre du Prieur »), Porterie, puits, fortifications comprenant archères et bouches à feu, annexes diverses.
47. A.B.A., partie fortifiée XVe, côté sud ouest (Cliché MOG, juin 2007) | 48. A.B.A., fortifications XVe, bouche à feu, détail (Cliché MOG, avril 2008) | 49. A.B.A., fortifications XVe, réfectoire disparu et cuisines (Cliché MOG, avril 2008) | 50. A. B.A., cuisines, vue côté sud, archère bûchée transformée en bouche à feu (Cliché MOG)
 
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B3. PILLAGES, DESTRUCTIONS ET NEGLIGENCES AU COURS DE CES CENTS DERNIERES ANNEES
 
Comme mentionné supra, de nombreux pillages, destructions et négligences ont parcouru la vie de l’Abbaye royale de Bois-Aubry. Si le classement de l’Abbaye en Monument historique (1944) paraît avoir ralenti ceux-ci, il semble cependant qu’il n’y ait pas mis un terme définitif.
 
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C. YUL BRYNNER
 

Yul Brynner est décédé le 10 octobre 1985 à New York. Ses cendres furent déposées dans le cimetière privé de l’Abbaye royale Saint-Michel de Bois-Aubry (Luzé).
 
C1. BIOGRAPHIE SOMMAIRE*
 
Yul Brynner**, qui a toujours entretenu le mystère quant à ses origines, naquit sans doute à Vladivostok (Russie) le 11 juillet 1920**, d’un père suisse d’origine mongole (l’ingénieur Boris Bryner) et d’une mère russe ou roumaine (Marousia Blagоvidova). Il fut prénommé « Juli » en mémoire de son grand-père paternel, Jules Brynner.
53. Yul Brynner en Ramsès dans Les dix commandements (1956)
 
En 1927, tandis que son père quitte le domicile conjugal, Yul sera envoyé en Mandchourie (Chine/Harbin) où il effectuera ses études. Début des années 30, il s’installe en France (Paris) où il entame sa carrière professionnelle en chantant et jouant de la guitare dans les foires et les boîtes de nuits. Il y rencontre divers intellectuels, dont Jean Cocteau, et devient apprenti au Théâtre des Mathurins. Attiré par le cirque, il travaille ensuite comme garçon de piste, acrobate, mime et trapéziste au prestigieux Cirque d’Hiver. Suite à un accident, il se voit contraint d’abandonner le spectacle et de reprendre provisoirement ses études tout en survivant de l’apport financier que lui fournissent quelques petits jobs d’appoint.
54. Vladivostok, maison où naquit Yul Brynner (Cliché Rock Brynner, site : http://rockbrynner.com)
 
55. Le testament d'Orphée, film de Jean Cocteau dans lequel joue Yul Brynner | 56. Yul Brynner joue- et chante- de la musique tzigane | 57. Portrait de Yul Brynner
 
Après s’être lié d’amitié avec le grand acteur Michael Chekhov à la fin des années 30, Yul Brynner part pour Londres. II l’accompagne ensuite aux Etats-Unis (1941). La même année, il sera séduit par l’actrice Virginia Gilmore (héroïne dans un western de Fritz Lang : « Les pionniers de la Western Union ») qu’il épousera trois ans plus tard. D’autre part, c’est à cette époque qu’il fera ses premières armes au théâtre à Broadway sous le nom de Youl Bryner. Tandis que la seconde guerre mondiale fait rage, il fait de la radio et s’engage au « Bureau des informations militaires U.S. » ; il sera repris comme speaker pour « La voix de l’Amérique », aux côtés d’André Breton, Julien Green et Charles Boyer, émission de propagande diffusée en Europe pour soutenir le moral des troupes alliées.
 
Un an après la guerre, on l’applaudit à Broadway dans une pièce intitulée « Lute Song » (1946) qu’il joue aux côtés de Mary Martin. On lui confiera également un rôle important dans une nouvelle comédie musicale « Dark eyes » qu’il jouera au Stand Theatre à Londres. Il s’engage alors dans la réalisation de plusieurs séries télévisées. En 1949, il entame ses débuts au cinéma dans un film policier de Laslo Benedek : « La Brigade des stupéfiants ». Dès 1951, aux côtés de Gertrude Lawrence, il se rend très célèbre en interprétant le roi du Siam Mongkut dans l’opérette « Le Roi et moi » de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein, rôle pour lequel il obtint le Tony Award du meilleur acteur de comédie musicale dans un second rôle. Cette pièce, qu’il joua de très nombreuses fois et pour laquelle il s’était rasé le crâne, fut transposée au cinéma en 1956 par Walter Lang. Pour ce rôle majeur, aux côtés de Deborah Kerr et de Rita Moreno, Yul Brynner obtint l’Oscar du meilleur acteur (1957).
58. Yul Brynner dans le rôle du roi du Siam dans le film « Le Roi et Moi »
 
59. Taras Bulba (1962) - Yul Brynner dans le rôle de Taras Bulba | 60. Les dix commandements (1956) - Yul Brynner dans le rôle de Ramsès | 61. Salomon et la reine de Saba (1959) - Yul Brynner dans le rôle du Roi Salomon
 
63. The Journey (Le voyage)(1959) | 64. Yul Brynner dans le rôle du Roi du Siam | 65. Les sept mercenaires (1960)
 
66. Anastasia (1956) - Yul Brynner dans le rôle de Bounine | 67. Yul Brynner et Marlon Brando dans Morituri (1965)
 
Par la suite, Yul Brynner se lança dans une carrière de star de grandes productions épiques (voir la « filmographie » reprise ci-dessous) qui perdurera pendant deux décennies. Durant cette période, il interprètera des rôles célèbres et aussi variés que le Pharaon Ramsès aux côtés de Charlton Heston (Moïse) dans « Les dix commandements » (1956), Bounine aux côtés d’Ingrid Bergman dans « Anastasia »(1956), Dimitri Karamazov aux côtés de Maria Schell dans « Les Frères Karamazov » (1958), Solomon aux côtés de Gina Lollobrigida dans « Salomon et la Reine de Saba »(1959), le justicier Chris Adams aux côtés de Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn et Robert Vaughin dans « Les sept mercenaires » (1960), Taras Boulba aux côtés de Tony Curtis dans « Taras Boulba » (1961), un héros guerrier aux côtés de Kirk Douglas, Frank Sinatra et John Wayne dans « L’ombre d’un géant » (1966) ou aux côtés de Romy Shneider et Chrisopher Plummer dans « Triple Cross »(1966). Sans oublier les films tournés avec Marlon Brando, Charlotte Rampling, Trevor Howard, George Shakiris, Richard Widmark, Rita Haywort, Trevor Howard, Marcello Mastroianni, Robert Mitchum, Curd Jürgens, Orson Welles, Katharine Hepburn, Richard Chamberlain, etc. Dans les années soixante-dix, Yul Brynner s’attachera à l’adaptation télévisée de « Le roi et moi » (1972) et s’éloignera progressivement des plateaux de cinéma, même s’il continua encore à jouer dans de nombreux films avec de très grands acteurs comme Burt Reynolds, Raquel Welch, Kirk Douglas, etc …
68. Yul Brynner
 
Sur le plan familial, Yul Brynner connut quatre épouses et eut cinq enfants. En 1944, il épousa Virginia Gilmore (actrice), avec laquelle il eut un fils : Yul Jr.(1946). Au début des années 1950, il eut une relation amoureuse avec Marlène Dietrich. En 1960, il divorça pour se remarier la même année avec Doris Kleiner (mannequin) qui lui donna une fille, Victoria (1962) dont la marraine fut Audrey Hepburn. Après un nouveau divorce en 1967, il épousa Jacqueline de Croisset (Française) avec laquelle il adopta deux filles nées au Vietnam, Mia (1974) et Melody (1975). Il divorça à nouveau en 1981 et épousa Kathy Lee (danseuse) en 1983, avec laquelle il demeura jusqu’à son décès en 1985. Il eut également un enfant né hors mariage, Lark (1958), élevé par sa mère. D’autre part, Yul Brynner fut le parrain de l'écrivain Nathalie Rheims, ainsi que de l'actrice Charlotte Gainsbourg.
69. Portrait de Charlotte Gainsbourg, fille de Jane Birkin et de Serge Gainsbourg, filleule de Yul Brynner
 

Yul Brynner décéda le 10 octobre 1985 à New York. Ses cendres furent déposées en France, dans le cimetière privé de l’Abbaye royale Saint-Michel de Bois-Aubry (Indre-et-Loire, Luzé).
70. Côté sud, à quelques pas du cimetière de l'Abbaye ou reposent les cendres de Yul Brynner
 
Yul Brynner, expert en photographie, excellent joueur –et chanteur- de musique tzigane, fervent fan de Michael Jackson, et détenteur d’une étoile sur le « Hollywood Walk of Fame » au 6162 Hollywood Boulevard, demeure aujourd’hui encore l’une des stars les plus fascinantes, les plus mystérieuses et les plus appréciées des grands cinéphiles. Le grand poète et chanteur Serge Gainsbourg, dans le registre qui était le sien, ne chantait-il pas : "Bientôt désertée la boule, comme le crâne de Yul Brynner…" (extrait de la chanson : « Relax Baby Be Cool »).
 
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*Sous réserve de diverses vérifications en cours

**Le nom (Juli Borisovitch Brynner ou Yul Taidje Khan) ainsi que la date et le lieu de naissance de Yul Brynner (7 juillet 1915 dans l'île Sakhaline ou 11 juillet 1920 à Vladivostok) varient selon les sources. Son fils Rock, sur son site « http://rockbrynner.com/ » mentionne clairement la date de 1920, la ville (Vladivostok) et le lieu de naissance de Yul (villa familiale).

C2. FILMOGRAPHIE SOMMAIRE, ET PLUS ENCORE...
 
La filmographie suivante est une filmographie sommaire de Yul Brynner en tant qu’acteur. Outre certains films, pièces de théâtre ou séries télévisées non reprises ci-dessous, Yul Brynner connut également une grande activité professionnelle en tant que directeur ou producteur artistique. Ces œuvres ne sont pas ici mentionnées mais peuvent êtres consultées sur divers sites internet. Voyez par exemple le lien suivant :
 
• 1949 : «La Brigade des Stupéfiants » de László Benedek, avec Scott Brady, Richard Rober, K.T. Stevens.
   
• 1956 : «Le Roi et Moi » de Walter Lang, avec Deborah Kerr et Rita Moreno.
   
• 1956 : « Les Dix Commandements» de C.B. DeMille, avec Charlton Heston, Anne Baxter, John Derek, etc.
   
• 1956 : « Anastasia» d’Anatole Litvak avec Ingrid Bergman, Helen Hayes, et Akim Tamiroff .
   
• 1958 : «Les Frères Karamazov» de Richard Brooks, avec Maria schell, Claire Bloom, Lee Cob, Albert Salmi.
   
• 1958 : «Les Boucaniers» d’Anthony Quinn, avec Claire Bloom, Charles Boyer, Inger Stevens.
   
  • 1959 : «Le Voyage» d’Anatole Litvak, avec Deborah Kerr.
   
• 1959 : «Le Bruit et la Fureur » de Martin Ritt avec Joanne Woodward, Margaret Leighton, Stuart Whitman.
   
• 1959 : «Salomon et la reine de Saba» de King Vidor, avec Gina Lollobrigida et George Sanders.
   
• 1959 : «Le Testament d'Orphée, ou ne me demandez pas pourquoi !» de Jean Cocteau, avec Jean Cocteau, Edouard Dermit, Henri Cremieux, Maria Casares et François Perier.
   
• 1960 : «Chérie, recommençons» de Stanley Donen avec Kay Kendall, Gregory Ratoff, Harry Lockart, Mervyn Johns, Shirley Ann Field, Martin Benson.
   
• 1960 : «Un Cadeau pour le Patron» de Stanley Donen avec Mitzi Gaynor, Bill Nagy, Eric Pohlmann, Barry Foster, Lionel Murton, Alf Dean, George Coulouris, Noel Coward, Warren Mitchell, Guy Deghy, Lyndon Brook, Kenneth Warren, Carol White.
   
• 1960 : «Les Sept Mercenaires» de John Sturges, avec Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn, Eli Wallach, Robert Vaughin, Brad Dexter.
   
  • 1961 : «Aimez-vous Brahms ?» de Anatole Litvak, avec Ingrid Bergman, Anthony Perkins, Yves Montand, Françoise Sagan, Sacha Distel, Daniel Cauchy, Françoise Brion, Jean-Pierre Cassel, Moustache, Maurice Druon.
   
• 1962 : «Les Fuyards de Zahrain» de Ronald Neame avec Anthony Caruso, Sal Mineo, Jay Novello, Madlyn Rhue, Leonard Strong, Jack Warden, James Mason, Chris Munson, Vladimir Sokoloff.
   
• 1962 : «Taras Bulba» de J. Lee Thompson, avec Tony Curtis, Brad Dexter, Sam Wanamaker, Perry Lopez, Guy Rolfe, etc.
   
• 1963 : «Les Rois du Soleil» de J. Lee Thompson avec George Chakiris, Shirley Anne Field, Richard Basehart, Brad Dexter, Leo Gordon, Barry Morse, Armando Silvestre, Victoria Vetri, Rudy Solari, Ford Rainey, José Moreno, Angel Di Steffano, Chuck Hayward.
   
  • 1964 : «Les Trois Soldats de l’Aventure» de M.Anderson avec Richard Widmark , George Chakiris , Suzy Parker, Shirley Knight, Joe Di Reda, Mitsuhiro Sugiyama, Andrew Hughes, Danièle Gaubert, E.S. Ince.
   
• 1964 : «Le Mercenaire de Minuit» de Richard Wilson avec Brad Dexter, Alfred Ryder Janice Rule, George Segal.
   
• 1965 : «Morituri» de Bernhard Wicki, avec Marlon Brando.
   
• 1966 : «L'Ombre d'un géant » de Melville Shavelson, avec Kirk Douglas, John Wayne, Frank Sinatra.
   
• 1966 : «Opération opium» de Terence Young avec Senta Berger, Stephen Boyd, Angie Dickinson, Georges Géret, Hugh Griffith, Jack Hawkins, Rita Haywort, Trevor Howard, Jocelyn Lane, Trini Lopez, E.G. Marshall, Marcello Mastroianni, Amedeo Nazzari, Jean-Claude Pascal, Anthony Quayle, Gilbert Roland, Harold Sakata, Omar Sharif, Barry Sullivan, Nadja Tiller, Howard Vernon et Eli Wallach.
   
• 1966 : «Le Retour des Sept» de Burt Kennedy, avec Warren Oates, Robert Fuller, Claude Akins, Jordan Christopher et Julian Mateos.
   
• 1966 : «La Fantastique Histoire vraie d’Eddie Chapman» de Terence Young, avec Romy Schneider, Chrisopher Plummer, Trevor Howard, Gert Froebe.
   
• 1967 : «La Griffe» de Franklin J. Schaffner avec Britt Ekland, Clive Revill, Anton Driffing.
   
• 1967 : «Les Turbans rouges» de Ken Annakin, avec Charlotte Rampling et Trevor Howard.
   
• 1968 : «Pancho Villa» («Villa Rides») de Buzz Kulik avec Robert Mitchum, Maria Grazia Buccella, Charles Bronson, Herbert Lom, Robert Viharo, Frank Wolff, Alexander Knox, Bob Carricart, Fernando Rey, Diana Lorys, José Maria Prada, Antonio Ruiz, Jill Ireland, John Ireland, Julio Pena, Andrès Monreal, Regina de Julyan.
   
• 1969 : «La Bataille de la Neretva» de Veljko Bulajic Avec Sergei Bondarchuk, Milena Dravic, Anthony Dawson, Boris Dvornik, Curd Jürgens, Franco Nero, Hardy Krüger, Sylva Koscina, Howard Ross, Orson Welles, Lojze Rozman, Ljubisa Samardzic, Oleg Vidov, Velimir Zivojinovic.
   
• 1969 : «Le Gang de l’Oiseau d’Or » de S.Wanamaker, avec Charles Gray, John Barrie, Edward Woodward.
   
• 1969 : «La Folle de Chaillot » de Bryan Forbes Avec Katharine Hepburn, Paul Henreid, Richard Chamberlain, Edith Evans, Oskar Homolka, Donald Pleasence, Henri Virlojeux, John Gavin, Nanette Newman, Gerald Sim, Gilles Ségal, Danny Kaye, Margaret Leighton, Giulietta Masina, Charles Boyer, Claude Dauphin, Fernand Gravey.
   
• 1971 : «Adios Sabata » de Gianfranco Parolini, avec Lee Van Cleef, Ignazio Spalla, et Gerard Herter .
   
• 1971 : «Phare du Bout du Monde» de Billington, avec Kirk Douglas, Samantha Eggar, et Jean-Claude Drouot.
   
• 1971 : «Roman d’un Voleur de Chevaux » d’A. Polonsky avec Eli Wallach, Jane Birkin, Serge Gainsbourg et Lainie Kazan.
   
• 1971 : «Catlow» de Sam Wanamaker avec Richard Crenna, Leonard Nimoy, Daliah Lavi, Jo Ann Pflug, Jeff Corey, Michael Delano, Bessie Love, José Nieto, Victor Israel, Tito Garcia, Rafael Albaicin, Angel del Pozo, John Clark, Cass Martin, Robert Logan.
   
• 1972 : «Les Poulets» de Richard A. Colla, avec Raquel Welch, Burt Reynolds, Jack Weston, Tom Skerritt.
   
  • 1972 : «Anna et moi» .
   
• 1973 : «Le Serpent» de Henri Verneuil avec Henry Fonda, Philippe Noiret.
   
• 1973 : «Mondwest» de Michael Crichton , avec James Brolin, Norman Bartold, Alan Oppenheimer, Richard Benjamin.
   
• 1975 : «New York ne répond plus» de Robert Clouse Max von Sydow, Joanna Miles, William Smith, Richard Kelton, Stephen McHattie, Darrell Zwerling, Lane Bradbury, Nate Esformes, Mel Novak.
   
• 1976 : «L'Ombre d'un Tueur» d'Antonio Margheriti, avec Barbara Bouchet, Martin Balsam, et Massimo Ranieri .
   
• 1976 : «Les Rescapés du futur» de Richard T. Heffron avec Arthur Hill, Peter Fonda, Blythe Danner.
   
  • 1982 : «Lost to the revolution» deTim Forbes. Yul Brynner y est narrateur.
   

 

Début des années 1980, Yul Brynner apprit qu’il était atteint d’un cancer du poumon dû à une consommation excessive de tabac ; il tourna alors un clip anti-tabac remarqué qui fut diffusé post-mortem. Ce clip, très touchant, est visible sur divers sites internet.
71 & 72. portraits de Yul Brynner cigarette à la main
 
Enfin,Yul Brynner publia également deux livres : “Bring forth the children : A journey to the forgotten people of Europe and the Middle East”(1960) et “The Yul Brynner Cookbook : Food Fit for the King and You” (1983).
C3. SOURCES D’INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRES CONCERNANT YUL BRYNNER
 
De nombreuses informations et photographies anciennes relatives à la famille Brynner sont disponibles sur le site du fils de Yul Brynner, Rock Brynner : http://rockbrynner.com
 
Une multitude d’autres informations relatives à la vie ou à la filmographie de Yul Brynner sont disponibles dans des ouvrages biographiques spécifiques ou sur le net. L’internaute cinéphile n’aura qu’à taper « Yul Brynner » sur le premier moteur de recherche venu…
 
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